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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 19:30

      Les landes, pays des échassiers qui gardent leurs moutons dans les marais.


 

 

Pas facile de trouver son équilibre avec les traditionnelles échasses landaises attachées aux jambes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     Dax, ville thermale. On y croise les curistes qui retournent à leur hôtel en peignoir blanc de six du matin à minuit.

 

 

      Dax, pays du rugby. Notre appartement donne sur le stade. Ambiance garantie. Ne pas manquer d’aller prendre un pot au bord de l’Adour, au bar "Pierre Albaladejo ", fameux rugbyman dacquois.  Ancien international français, il a été surnommé Monsieur drop, pour ses trois drops réussis dans le tournoi 1960 contre l’Irlande

      Dax, pays de la tauromachie, les arènes sont aussi à côté de notre appartement, sans parler des tennis sous nos fenêtres. Nous habitons résidence du stade, boulevard des sports, l’animation ne manque pas… !

 

 

 

 

 

 

 

 

           Dans les arènes se déroulent souvent des courses de vaches landaises. Je viens d’arriver dans la région, je ne connais pas ce spectacle. De nombreux pilotes du club devant s’y retrouver, je me joins au groupe.

        Poussé par les jeunes du club et moi étant encore assez jeune (et fada) pour tenter des prouesses, je descends dans l’arène avec quelques razeteurs. Madeleine est en vacances chez ses parents pour quelques jours, si elle avait été là, elle m’aurait peut-être empêché de faire cette bêtise.

      Le but du jeu est d’enlever la cocarde sur la tête de la vache. Les pointes des cornes ont été arrondies pour ne pas blesser. C’est tout ce que je sais, et rien de la technique.

      Vu depuis les gradins, ces vaches ont l’air toutes petites, mais mince alors, quand on est devant, ça ressemble à des taureaux et c’est " vachement " nerveux.

      Je suis planté là à regarder les autres passer devant la vache qui fait des petits démarrages pour les accrocher d’un coup de corne. Je me demande vraiment ce que je suis venu faire là. J’essaie timidement une passe, mais " Martine ", c’est le nom que lui a donné le commentateur, Martine me fonce dessus. Je suis figé…

      La suite, on me l’a raconté : Martine arrive sur moi, me plante une de ses cornes dans la poitrine et me fait voler… Quelques secondes d’interruption du son et de l’image puis j’entends le hautparleur :

         " Ne te relève pas, reste couché, ne bouge pas, ne bouge pas...!     

         Martine est sur moi, elle me cherche encore. Je ne risque pas de bouger, je suis un peu "sonné". Je reste bien à plat ventre, la tête dans les bras.  Heureusement, les razeteurs lui détournent l’attention, un gars vient m'aider.

      Je me relève ... péniblement,  je quitte l’arène courbé en deux comme si j'avais pris un coup de poing dans l'estomac.. Je souffle une minute derrière les barrières. Une équipe de télévision anglaise est là pour filmer le spectacle. Apparemment ils ont raté la scène, car l’un des gars me demande si je peux refaire ça… !

      Dans mon inconscience, j’ai beaucoup de chance, j’ai gardé mon blouson de vol en cuir et la corne a tapé au niveau de mon portefeuille. Le cuir est marqué par l’impact à cet endroit.

    Il n’empêche, le choc a été violent. J’ai des côtes cassées et beaucoup de mal à me redresser dans mon lit le matin. Monter et descendre du Piper en place avant me fait faire des mouvements douloureux.   Entre deux élèves, je ne descends plus de l’avion.

    Je vais en avoir pour des jours et des jours de douleurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

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